De Madrid à la Chine en vélo sans billet de retour

Coucou, je m’appelle David Barrionuevo. J’adore les défis et la responsabilité et j’essayerai de vous raconter mon chemin en vélo urbain en Asie, en Chine et en particulier à Shanghai, où j’habite depuis deux années.

Depuis presque neuf années, j’habite en Chine: sept années à Pékin et deux dans la capitale financière chinoise. Pendant l’année olympique 2008, j’ai fait la route depuis Madrid jusqu’au village olympique au Pékin. C’étaient plus de quatre mois de voyage solitaire pendant lesquels j’ai recouru 1.2514 km et neuf pays.

Quand je suis parti, je pensais retourner bientôt, mais dans le chemin, ma mentalité a changé peu à peu. Après avoir disputé les Jeux Olympiques, je suis allé au Japon. Depuis le Japon, j’ai contacté mon entreprise en leur disant que je voulais rester et tenter ma chance, que je n’allais pas retourner.

Au début, j’ai suivi des cours d’anglais pour pouvoir faire plus tard en cours de chinois. Afin de survivre, de payer le loyer et l’alimentation, j’ai cherché un club de golf dans lequel que pourrais donner des cours de golf comme je faisais avant à Madrid. J’ai fait partout de la publicité pour mes cours de golf en espagnol: dans les ambassades, consulats, restaurants et communités hispanophones. J’ai regardé des vidéos en anglais, j’ai appris des phrases par cœur et je me suis débrouillé.

Depuis ce jour, neuf années se sont écoulés. Je n’ai jamais arrêté le contact avec mon vélo. Je m’en sers tous les jours: quand j’allais à mon travail comme directeur sportif d’une équipe de cyclisme professionel en Chine et également en vacances lors de mes routes dans tout le continent asiatique. Depuis que j’y habite, j’ai recouru plus de 30 000 kilomètres sur le dos de Milana (c’est le nom de mon vélo) au Tibet, en Mongolie, en Corée du Sud, au Vietnam et bien sûr en Chine.

Et oui, j’ai fait le déménagement de Pékin à Shanghait en vélo. 1200 kilomètres en neuf jours.

Il y a deux années, j’ai également créé la marque de cyclisme urbain Milana dont le nom fait référence à mon vélo.

Je vends des T-shirts en coton pour un usage urbain et cycliste revêtus d’une poche du style d’un maillot cycliste. Les poches sont faits de coupons et proviennent comme les boutons d’un atelier de confection à Madrid. Au début, c’était une production familière; il y a de nombreuses années, ma mère cousait les poches à mes pantalons. J’ai adoré cette idée: un T-Shirt fait par ma mère, unique dans le monde. Je vous en raconterai plus lors d’une autre occasion.

Depuis cette plateforme que VolaVelo m’offre, je vous ferai parvenir des nouvelles, des anecdotes et des chroniques de voyages.

2016 était une année géniale. J’ai recouru 3.000 kilomètres au Japon. Commençé à Shanghai en bateau vers Osaka, mon voyage s’est terminé à Wakkanai, le point le plus au nord du pays depuis lequel on voit la Russie. Une expérience qui m’a servi pour fonder les bases du projet milana::For WILL.

La fondation WILL est un centre qui héberge des enfants qui proviennent des orphelinats en Chine. Le projet consistait en offrir une aide financière pour chaque kilomètre recouru. Chaque participant a reçu une carte postale comme geste de remerciement. En résumé, c’était une très belle expérience.

En ce qui concerne l’année 2017, je suis déjà inscrit à une course de 200 kilomètres qui se déroulera le 25 mars à l’île de Chongming, la troisième île la plus grande de la Chine, située au nord de Shanghai. Et à une course d’autosuffisance appelée The Cross China Race en juin, ce seront 3.800 kilomètres avec une limite de 14 jours.

Et un de mes amis est en chemin vers la Chine en vélo, j’espère l’accompagner quelque part en Asie centrale. J’aimerais retourner au Himalaya. Et j’ai encore d’autres plans.

Bisous de la Chine.
Heureux de vous connaître!

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