Bruno Far Away, un défi personnel sur un fixie

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Il y a quelques jours nous avons connu Bruno, un jeune garçon de 25 ans, aimant de l’aventure qui a decidé de lancer un projet personnel avec un ami fidèle, son vélo fixie.

En parlant avec lui, nous a fait voir l’importance de découvrir soi même avec quelque chose d’aussi fondamental comme un vélo.

On vous laisse l’interview pour bien connaître son projet, Bruno Far Away.

Bruno Far Away

Santafixie : Ok, quel est le concept de ton trip ?
Bruno : J’ai décidé de partir à Rome en fixie parce que je ressens un énorme besoin d’aventure et de changement dans ma vie. Je veux relier Colmar, en Alsace, à Rome en prenant le temps de découvrir le paysage et de rencontrer de nouvelles personnes.

SF : Qui es-tu ?
B : Je m’appelle Bruno Roch. J’ai 25 ans, et je suis diplômé en communication numérique, niveau master 2. J’ai fait du vélo de route pendant ma jeunesse, toujours en solitaire et sans assistance. (Rires).
Je suis célibataire, d’où me besoin de partir et de me retrouver seul pour faire le point sur moi-même. Je veux ressentir les choses essentielles de la vie car j’ai été trop longtemps prisonnier de la routine de la vie.

SF : Comment est venue l’idée ?
B : J’ai vécu des choses qui n’étaient pas faciles en fin d’année 2015, et j’ai eu besoin de me retrouver en tant qu’individu. Ce n’est que sur mon vélo que j’arrive à faire le vide et à me détendre. Pour moi, c’est le seul endroit où je peux faire le point et vivre enfin ! En résumé, cette idée m’est venu grâce à des situations difficiles. Mais j’ai toujours eu soif d’aventures, tout cela n’a été que le tremplin pour ce roadtrip.

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SF : Pour Rome et en fixie ?
B : Je suis à moitié Italien par ma mère, et au départ de mon projet, je voulais juste rouler sans vraiment avoir d’objectif, de point d’arrivée. Ensuite, je me suis dit que sans objectif je ne pouvais pas trouver
assez de motivation pour le périple que j’allais entreprendre. Alors l’idée de Rome a surgi d’elle-même et j’ai tout de suite trouvé cette idée plutôt pas mal ! Je n’y vais pas forcément pour voir le Pape, mais je ne détournerai pas le regard si je le croise ! En ce qui concerne le vélo à pignon fixe, je trouve le concept d’être seul avec sa machine très intéressant. C’est une chose simple, robuste, sans artifices.

SF : Quel est ton trajet ?
B : Je vais passer par la vallée du Rhône jusqu’à Marseille, puis longer les côtes française et italienne jusqu’à Rome. Je ne vais donc pas traverser les Alpes, car en pignon fixe cela risque d’être un peu difficile. Alors, comme j’ai envie d’arriver vivant à Rome, je vais les éviter. Ensuite, j’irai de Rome à Milan, puis je prendrai le train pour rentrer chez moi en Alsace. Je me laisserai porter par les opportunités que je
rencontrerai sur mon trajet, et je serai prêt à faire des détours si cela en vaut la peine.

J’ai créé une campagne Ulule qui se termine le 27 février 2016 et je ne suis qu’à 51%. J’espère que mon histoire en touchera plus d’un et qu’un élan de générosité portera ce projet qui me tiens beaucoup à cœur.
J’aimerai aussi remercier tout celles et ceux qui me soutiennent et qui m’ont déjà beaucoup aidé dans ce projet.

Website :
Facebook : http://www.facebook.com/BrunoFarAway

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All Comments

  • Thank you for this post. But it is "un" défi, et non "une" défi. :)

    Bruno Roch 19/02/2016 18:49 Reply

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